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Pour traiter ces questions complexes, l’ATF avait invité un panel multidisciplinaire d’experts issus des domaines de la nutrition humaine, des technologies en agroalimentaire, de l’écologie, de l’environnement, du développement international, de la société et de l’économie. L’évaluation des impacts, rôles et services de l’élevage est encore loin de faire consensus, comme c’est aussi le cas de l’intérêt des protéines alternatives et autres substituts à la viande ou au lait.

Quelles sont véritablement les perspectives d’amélioration offertes par les changements des pratiques et la mise en œuvre des innovations au niveau de la production, à rechercher au travers de l’économie circulaire et de l’agroécologie avec une plus forte intégration animal-végétal, l’amélioration de la qualité des produits, l’élevage de précision… ?

Cette question est centrale, car si la diminution de la surconsommation paraît indispensable, la mise en place de politiques publiques en direction d’une réduction de la production/consommation européenne auraient de multiples implications nutritionnelles, environnementales autant qu’économiques…

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Le débat se poursuivra à Bruxelles, lors du séminaire de l’ATF le 7 novembre, en présence des pouvoirs publics européens, associations européennes et représentants de la société civile.